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Unis pour une gauche populaire

de combats et d’actions !

Michèle Picard

& Guillaume Dumoulin

Élections législatives 12 et 19 juin 2022

14ème circonscription du Rhône

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Législatives 14ème circonscription: Battre la droite et l’extrême-droite

J’avais annoncé avec les communistes ma candidature en ce début d’année. Une dynamique s’est enclenchée avec de larges soutiens, socialistes, écologistes et progressistes. Suite aux élections présidentielles, Jean-Luc Mélenchon a conclu des accords nationaux avec les...

Battre les représentants de Macron et Le Pen

Emmanuel Macron a gagné par défaut, pour éviter le pire. Mais l’extrême-droite a battu son record à Vénissieux, elle est devant le total gauche au plan national.

  • Nous avons besoin de résistances fortes, d’un grand mouvement social, de faire barrage à Macron dès les élections législatives des 12 et 19 juin.
  • Nous avons besoin d’une députée qui défendra les aspirations du monde du travail et des villes populaires.

Dans la 14e circonscription du Rhône, les communistes ont l’expérience de la bataille contre l’extrême-droite et contre le gouvernement Macron. En 2017, la division à gauche avait permis au député Blein de se faire élire dans la vague Macron. Les communistes sont décidés à l’affronter pour battre Macron après avoir barré la route à Le Pen. Ils appellent les habitants à se rassembler dans cette bataille.

Nos actualités

Michèle Picard

Dans la continuité d’un engagement personnel et politique

Tout ce qui valorise l’individu m’intéresse, surtout tout ce qui peut permettre son épanouissement et conduire à son autonomie. L’engagement politique permet des rencontres formidables avec les autres. Au regard de mon expérience, je veux être un porte-voix et donner la parole à ceux qui ne l’ont pas.»

Michèle Picard aime à dire pour se présenter, qu’elle est une enfant de Vénissieux, plus exactement une enfant des Minguettes. Née le 19 janvier 1967, Michèle PICARD est issue d’une famille de cinq enfants dont les parents travaillaient à la CRAM.

Vénissieux, c’est la ville de son enfance, de sa scolarité, de ses premiers pas artistiques grâce aux ateliers municipaux, une passion qu’elle transformera en vocation après un Bac Arts appliqués, un cursus au sein de l’école des Beaux-arts de Saint-Étienne et enfin un diplôme de décoration d’intérieur.

Elevée dans la culture du travail, les premières années de sa vie professionnelle l’oblige à concilier son métier de cœur avec le principe d’une réalité plus économique. Elle est confrontée au travail de nuit, les dimanches et les jours de fête dans des conditions infernales, voire illégales, avec un rendement contractualisé, déconnectée de toute vie sociale. Des années difficiles où elle découvre ce que veut dire le mot « solidarité », dans cet univers majoritairement composé de femmes, souvent issues de l’immigration.

En 1997,  lorsqu’elle rejoint l’équipe de la cuisine centrale de Vénissieux,  sa vie professionnelle prend un virage à 180° tant au regard des conditions de travail qu’en matière de relations humaines. Au contact des familles et des directeurs d’écoles, elle s’immerge dans le service au public, confrontée directement aux difficultés dans lesquelles vivent nombre de personnes.

Des défilés où elle accompagnait son père, militant Cégétiste, elle a gardé le sentiment d’appartenir à une classe et la conviction que l’individu peut se développer au sein d’un collectif.

En novembre 1989, au moment même de la chute du mur de Berlin, elle adhère au Parti communiste français, le moment ou jamais, pour elle, d’affirmer son engagement politique aux côtés des communistes pour défendre les valeurs d’humanisme. Elle milite au sein d’une cellule de vétérans, puis au comité de section PCF de Vénissieux,  pour enfin devenir secrétaire de la section de Saint-Fons.

En 2002, elle devient la députée suppléante d’André GERIN. Au long de ces dix années de mandat, par ses nombreux échanges avec la population,  Michèle Picard acquiert une connaissance du territoire de la 14ème circonscription et de ses habitants.

Maire depuis 2009, réélue en 2014, en 2015 puis en 2020, Vénissieux est aujourd’hui l’épicentre de son engagement politique au service de l’intérêt général. Vénissieux, cette ville populaire, progressiste, solidaire et tolérante où le communisme municipal se traduit au quotidien par des choix politiques audacieux pour une justice sociale sans équivoque.

Pour Michèle Picard, c’est un combat de tous les instants pour défendre la commune, cet espace de vivre ensemble, ce lieu d’écoute, d’aide et d’accompagnement, cette source d’actions de proximité qui répondent à des réalités de terrain. Fragilisé par une austérité imposée et dont l’autonomie est sans cesse remise en cause, ce premier maillon républicain fait vivre chaque jour les valeurs de notre République, la Liberté, la Fraternité et l’Égalité.

Égalité et équité sur tout le territoire et pour tous les citoyens garanties avant tout par les missions que l’État doit remplir et un service public qui réponde aux besoins et attentes des habitants. Face à des inégalités qui se creusent, à un chômage et une précarité qui ne cessent d’augmenter, les droits les plus fondamentaux sont affaiblis et le bien commun devient à géométrie variable. Pour Michèle Picard, c’est un combat pour défendre une continuité territoriale et sociale dans une République une et indivisible.

Pugnace, indépendante, en colère contre les injustices, elle lutte donc aux côtés du monde du travail, pour le droit des femmes, notamment au moment du débat sur la légalisation du travail de nuit pour les femmes en 2005, pour les droits des personnes handicapées, pour la valorisation de l’enfance,  mais aussi pour le droit à une vie digne et plus généralement le respect des droits fondamentaux et vitaux inscrits dans notre Constitution (Emploi, santé, logement , éducation,…).

En 2020, la liste conduite par Michèle Picard remporte, au suffrage universel, l’élection Métropolitaine dans la circonscription des Portes du sud. Fidèle à son engagement pour repousser les inégalités et les injustices, elle devient Vice-Présidente de la Métropole pour l’égalité femme homme et la lutte contre les discriminations.

Le quotidien des gens, les difficultés qu’ils vivent chaque jour, voilà le vrai credo de son engagement politique. Ces difficultés de vie, elle veut  aujourd’hui les porter et les faire entendre au niveau national.  Un combat pour l’humain, son combat d’élue communiste et républicaine pour un autre projet de société qui place l’individu au centre de toute action.

Michele Picard | Candidate aux législatives 2022

Guillaume Dumoulin

Peser ensemble contre les injustices

« J’ai toujours eu la fibre pour défendre les gens et les causes auxquelles je crois. Je me suis très tôt investi dans le syndicalisme, avec cette idée de défendre le faible face au fort, de tenter d’organiser les salariés pour peser ensemble contre les injustices. »

Ouvrier du livre dans la distribution de la presse, Guillaume Dumoulin a 38 ans. Il habite la commune de Feyzin où il exerce un mandat de conseiller municipal d’opposition.

Né à Vénissieux il a vécu 33 ans aux Minguettes. Grandir dans ce quartier populaire ainsi que le travail de manutentionnaire en intérim dans les entreprises du territoire qu’il occupe dans ses plus jeunes années lui ont permis de côtoyer des gens dans la galère et la misère sociale, et de voir le reflet de ceux que la société laisse au bord de la route.

En 2008, l’année de ses 24 ans, il quitte la précarité de l’intérim en intégrant la Société d’agences et diffusion (SAD) à Vénissieux qui distribue la presse nationale en région. Il s’engage logiquement dans le syndicalisme, avec la CGT et effectue son premier mandat de représentant syndical au sein du comité d’établissement. Il a beaucoup milité localement, puis intégré le bureau de la section nationale en 2011.

En 2012 et 2013, un conflit important dans son entreprise se termine par un plan social, avec la fermeture des agences de Saint-Étienne et Grenoble, dont l’activité est reprise par celle de Vénissieux. Très rapidement, il devient le porte-parole de ses camarades et désigné délégué syndical central.

Parallèlement, il rejoint l’Union locale CGT de Vénissieux. Quatre ans plus tard, il en deviendra le secrétaire général. Cette responsabilité lui a permis de bien connaître le territoire et les entreprises de Vénissieux, Saint-Fons, Feyzin, avec de nombreuses luttes des salariés en grève pour arracher au Patronat des augmentations de salaires, la sauvegarde de leurs emplois et parfois simplement pour retrouver leur dignité.

Le gouvernement Macron qui s’est attaqué à tous les services publics, s’est aussi attaqué au code du travail avec la loi El Khomri, les ordonnances Macron et la loi Borne sur l’Assurance-chômage. Ces lois sont venues détricoter les droits des travailleurs ainsi que leur pouvoir d’intervention avec le remplacement des CE par les CSE.

En mai 2020, un conflit assez dur éclate, consécutif à la modification de la loi Bichet qui découlait des idéaux du Conseil de la Résistance, entraînant le dépôt de bilan de la société de distribution de presse Presstalis, et la liquidation de toutes les antennes de distribution régionale dont la SAD Vénissieux qui employait 110 salariés.

Guillaume Dumoulin et ses camarades, mènerons une lutte de plusieurs mois pour aboutir à la création d’une Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC Oyé Distribution) où les salariés sont associés avec un véritable pouvoir de décision.

« Mon expérience de militant syndical à un échelon local et national m’a convaincu que lorsque le pouvoir politique s’allie à la détermination des salariés, on arrive à faire beaucoup de choses. Notre lutte pour la création d’une SCIC en est un exemple, elle a notamment pu aboutir grâce au soutien du Maire de Vénissieux Michèle Picard qui a engagé concrètement la ville dans le soutien de notre projet pour défendre le pluralisme de la presse papier. »   

Thierry Aury